En Médecine traditionnelle chinoise, il existe 5 éléments, ou 5 mouvements, dont je fais mention dans mon eBook sur l’épuisement professionnel. De manière empirique, en observant le monde autour d’eux, les cycles de la nature, les fonctions de l’organisme, nos humeurs, nos émotions, les Chinois ont créé un système qui ordonne tout l’univers et ses parties. Tout ce qui existe peut être classé dans un des 5 éléments, et chaque élément est relié aux autres et influence les autres d’une façon ou d’une autre.
Ainsi, l’élément Métal est lié à la saison de l’automne, l’organe Poumons, le viscère Colon, l’émotion de la Tristesse, le goût piquant et le sens de l’odorat. Il est facile d’apprendre ces corrélations, il est plus difficile de les expliquer. Alors quand la science découvre et explique ces mécanismes à l’oeuvre, il faut les partager.
Je lisais avec intérêt le livre « Pourquoi nous mangeons ce que nous mangeons », de Rachel Herz, dans lequel elle explique, à la page 107, le lien entre les odeurs et la tristesse :
Être déprimé diminue notre capacité à sentir les odeurs. Les thérapeutes rapportent que les patients déprimés se plaignent souvent que leur capacité à percevoir les odeurs a empiré sans raison explicable. En réalité, la raison est tout à fait explicable. L’amygdale – la partie du cerveau où sont traitées les émotions – est directement liée à la perception des odeurs, et quand un côté du système fonctionne mal, comme lors d’une dépression, l’autre côté, l’olfaction s’affaiblit, et lorsque l’olfaction vacille, l’humeur s’aggrave souvent. […] En somme, il est important de prêter l’attention aux anomalies de l’odorat […] car elles pourraient avoir des conséquences majeures sur la santé physique et psychologique.
Intéressant, non ?